Etre polyglotte… ou ne pas être !

24 08 2007

Au bon vieux temps des gros systèmes, il suffisait de maitrîser un langage de programmation (au hasard le COBOL) pour répondre aux besoins métier.

Ce temps est terminé et désormais le moindre développement nécessite l’utilisation de plusieurs technologies pour arriver à nos fins.

Exemple pour un développement WEB J2EE standard :

  • Java
  • XML
  • Javascript
  • HTML
  • CSS
  • SQL

Et je décris ici le minimum vital. Il est donc illusoire de croire qu’il suffit de connaître le Java pour coder des applications web Java. C’est d’ailleurs généralement la première problèmatique que rencontrent les débutants : on passe plus de temps à traiter des problèmes d’affichage en HTML avec CSS qu’à implémenter la couche métier objet.

La solution à ce problème n’existe pas, et il faudra apprendre à jongler avec les nombreux langages utilisés tout au long de notre vie. Et ne croyez pas être à l’abri avec un langage « plateforme » Java ou .NET car Java peut devenir le nouveau COBOL

Bonus – je me fais plaisir : Parfois il est possible d’éviter le syndrôme de l’hyperpolyglotte :

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OpenID, le point 6 mois après

18 08 2007

En février dernier, j’avais joué l’oracle en prédisant le succès de OpenID comme gestion de l’identité unique.

Force est de constater qu’en 6 mois (longue durée en temps Internet), les choses n’ont pas vraiment bougé. Jan Miksovsky apporte sur son blog des éléments de réponse :

OpenID reste une bonne idée mais n’est pas adapté au grand public.

Je ne peux que constater la véracité de cette affirmation tant on sent que OpenID est une solution technique dont le discours n’est compréhensible que par des personnes techniques. Je n’imagine que trop bien l’utilisateur lambda souhaitant passer par OpenID :

  • Quel fournisseur OpenID j’utilise ?
  • Pourquoi je dois saisir une URL comme identifiant et pas un email ?
  • Le fait de passer de passer par le fournisseur lorsque je m’authentifie la première fois et perturbant et pas forcément clair

C’est un travail de vulgarisation qui nous attend si nous voulons que OpenID soit enfin la révolution telle qu’elle est promise. A chacun de jouer à son niveau mais le plus important serait de mettre en place un « langage » commun. La vulgarisation passe par une standardisation des différentes boîtes d’identification, par un standard sur les messages d’erreur, de choix de profil, d’acceptation, …

Le design des différentes pages et messages devront être pensé pour un utilisateur non technique. La preuve est qu’aujourd’hui quand on va sur le site de référence openid.net, voilà sur quoi on tombe :

image

Dans la description de ce qu’est OpenID, on a d’abord la définition pour les « geeks« , et seulement après la définition pour le commun des mortels… Edifiant 🙂



Altruisme et Open Source

3 08 2007

camera

Des études ont montré que lorsqu’une personne passait devant une caméra de surveillance, son comportement changeait :

L’impression d’être épié renforce notre sentiment d’altruisme  et nous pousse à se comporter comme un modèle pour ceux qui, potentiellement, nous regarderaient.

Ce qui est intéressant avec cette théorie, c’est qu’elle paraît plausible pour expliquer une des forces de l’open source.

En effet, on qualifie souvent les outils Open Source (Firefox, Linux, …) plus robustes que leur équivalent propriétaires (Windows, IE, …). En se mettant à la place du développeur qui travaille dessus, une explication s’impose. Car il sait que chacune des lignes de code qu’il tape pourra être lu, relu, vérifié par une autre personne inconnue. Potentiellement, il a 1 million de développeurs qui pourront un jour regarder son code et le juger.

Dans ce cas, il n’est guère étonnant d’imaginer qu’une attention plus grande sera portée au code réalisé avec pour résultat une meilleure qualité.

Référence : L’altruiste, l’oeil et le totem (Le Monde)



Répandre l’amour : Dofollow

1 08 2007

Ce blog passe désormais en mode ouvert : Tous les commentaires postés compterons pour Google.

Heart-Blending

Pour ceux qui ne connaissent pas, depuis quelque temps il existe la technique du « NoFollow » qui indique à Google que les liens marqués avec ce tag ne doivent pas être suivi. C’est pratique pour éviter que les commentaires SPAM soient pris en compte sur les blogs.

Néanmoins, ce système est pénalisant pour les « vrais » commentaires. Etant donné que les commentaires de ce blog sont modérés, il n’y a pas de commentaires SPAM.

Je peux donc activer sereinement le Dofollow

Vous pouvez commenter, ça compte pour votre référencement 😉