Le Web international


7 11 2007

Le nom de domaine sera de plus en plus le nom canonique de la marque/du produit. Si je cherche le site de sony, je sais que c’est sony.fr sans même vérifier.

Au début de la vulgarisation du web, il était courant de trouver des grandes marques dont le nom était squatté. Vois l’affaire McDonalds (qui remonte tout de même à 1994) dont le nom a été enregistré par un particulier. Plus près de nous, il existe le célèbre france2.com (dont je ne tiens pas à linker et qui est en plus NSFW). Je suis d’ailleurs étonné de voir que le lien fonctionne encore…

Les marques sont désormais bien au courant de ce genre de phénomène et il est commun de voir un nom de domaine squatté revenir au détenteur de la marque. Voir l’épisode Milka litigieux.

Le phénomène à la mode, c’est de béneficier de la renommé des gros sites « web2 » et de réserver le nom de domaine national.

Pour Facebook, cela donne :

  • facebook.jp
  • facebook.de
  • facebook.fr (mauvais exemple, mais il marchait encore il y a une semaine…)

Pour Twitter :

  • twitter.fr
  • twitter.de
  • twitter.jp

Et pour d’autres exemples : jajah.fr, technorati.fr , technorati.de.

Essayez avec vos sites américains et vous serez étonné du nombre de squat existants. Le succès de ces sociétés américaines n’a pas été pensé à l’internationnal alors qu’une version française de facebook existera un jour !

C’est d’ailleurs un gros avantage des sociétés européennes. Avoir des pays voisins ne parlant pas la même langue provoque la refléxion sur les problèmatiques d’internationalisation et de localisation.

Petit Quizz : Différence entre Localisation et Internationalisation ? Réponse dans les commentaires…

 

C’est ainsi que netvibes (projet franco-anglais) répond correctement aux différents noms de domaines co.uk, fr, jp, … (le .de échoue, c’est étonnant).

La conséquence d’avoir une refléxion portée sur l’international est de penser également aux traductions du site pour les différentes langues. A ce sujet, Netvibes utilise le principe du « user content generated » (contenu généré par les utilisateurs).

Lorsque vous choisissez votre langue dans les options, vous voyez l’état d’avancement de la traduction :

image

Les utilisateurs sont alors invités à participer aus « netvibes translators » afin d’améliorer la localisation du site.

Il est ainsi étonnant de voir que des sites aussi importants que facebook ou twitter ne possèdent ni versions traduites ni noms de domaines nationaux. C’est d’ailleurs une opportunité qui permet à certains acteurs nationaux d’avoir une version « pays » comme CopainsDavant ou Cdiscount.


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4 réponses à “Le Web international”

7 11 2007
Julien Carnelos (15:46:33) :

J’attends quelques propositions avant de donner la réponse 🙂

7 11 2007
Mathieu G. (15:58:56) :

L’internationalisation est le fait d’architecturer son soft de manière à séparer les données dépendantes d’une langue ou d’une région (textes, labels, images…) du code de l’appli. La localisation consiste ensuite à décrire ces données pour une locale donnée.

J’ai bon ?

7 11 2007
francisoud (16:09:00) :

un commentaire 😀

20 11 2007
Julien Carnelos (16:12:35) :

Pour clotûrer c’est bien Mathieu qui a raison sur la définition 😉