Répandre l’amour : Dofollow

1 08 2007

Ce blog passe désormais en mode ouvert : Tous les commentaires postés compterons pour Google.

Heart-Blending

Pour ceux qui ne connaissent pas, depuis quelque temps il existe la technique du « NoFollow » qui indique à Google que les liens marqués avec ce tag ne doivent pas être suivi. C’est pratique pour éviter que les commentaires SPAM soient pris en compte sur les blogs.

Néanmoins, ce système est pénalisant pour les « vrais » commentaires. Etant donné que les commentaires de ce blog sont modérés, il n’y a pas de commentaires SPAM.

Je peux donc activer sereinement le Dofollow

Vous pouvez commenter, ça compte pour votre référencement 😉



Nouveautés sur les URL de référencement

25 07 2007

Via VoxinaBlog, je viens de lire que le moteur n°1 de recherche (Google pour ceux qui suivent 😉 ) va effectuer quelques changements sur l’interprétation des URL.

  • Le caratère « _ » devient un séparateur

Auparavant, une url de type http://www.example.com/lecteurs_dvd/ était interpreté avec le mot unique « lecteurs_dvd » et non « lecteurs » puis « dvd ».

  • Les paramètres Query String sont traités comme faisant partie de l’URL.

http://www.example.com/lecteurs_mp3/ipod/ sera équivalent à http://www.example.com/voir.php?cat=lecteurs_mp3&pdt=ipod

  • Le nombre de slash dans l’url n’indique pas la profondeur de l’article et donc du classement.

Intéressant pour les blogs par exemple.

  • Les extensions n’influent pas sur l’url

Plus besoin d’avoir forcément une URL qui se termine par « .html ».

 

Les impacts de ces mesures sur les développements peuvent être conséquents. En effet, c’est aujourd’hui une demande constante de la part des clients d’avoir des URL « jolies » améliorant le référencement. Cela avait pour conséquence de devoir parfois jongler avec des règles d’URL Rewrite relativement complexes.

Exemple: (j’accepte les regexp de résolution en commentaire 🙂 )
http://www.example.com/index.php?cat=media&pdt=dvdrw&paginate=2
en
http://www.example.com/media/dvdrw/2.html
puis inversement.

 

Désormais, on pourra donc éviter une partie de ces traitements pour des raisons de référencement. Quand on sait que 80% des visites passent par Google, la nouvelle est d’importance.

En revanche, un autre aspect des URL Rewrite est l’aspect joli pour l’oeil humain (par opposition au robot référenceurt google). Dans ce cas, il pourra toujours être intéressant de rechercher à améliorer l’url, mais cela sera moins critique…



Le principe de gratification

12 07 2007

Si comme moi, vous pensez que la motivation est le critère numéro un de productivité des développeurs, vous devez alors vous poser la question de savoir comment entretenir cette motivation. L’auto-gratification est un de ces principes psychologiques.

Il s’agit d’adapter son style de développement en mode incrémental. L’idée est de développer bout par bout plutôt que de chercher à réaliser de « grosses » fonctions en one-shot.

Prenons l’exemple d’une fonction « Réaliser une interface de gestion d’utilisateurs avec création/suppression/consultation« .

On peut utiliser deux stratégies : Soit construire chacune des couches (interface, puis métier et enfin données) en mode horizontal, soit construire en vertical chaque sous fonction (d’abord faire toute la consultation, puis la création, etc.)

Et bien le principe de gratification voudrait que l’on utilise la stratégie verticale afin de découper la fonction en petits morceaux réalisables unitairement. Pour la bonne raison que pour chaque sous fonction réalisée, il sera possible de constater que notre bout de code donne un résultat. La voilà notre motivation : voir que notre code fonctionne !

C’est exactement ce que nous encourage à faire le développement orienté par les tests (TDD) : En effet, vous codez un test qui échoue, et vous écrivez le code suffisant qui fait passer le test. A chaque barre verte affichée (le signe que le test passe), c’est une satisfaction de constater que l’on « avance », que le programme se construit et qu’il fonctionne…



Les 6 signes d’un bon développeur

2 07 2007

Sans vouloir refaire la célèbre maxime du bon développeur et du mauvais développeur, je cite souvent une étude du livre Peopleware qui explique que l’on retrouve un écart de productivté entre développeurs pouvant aller sur un ratio de 1:6.

winner

En clair, un développeur efficace peut aller six fois plus vite qu’un autre. Plusieurs études ont prouvé la réalité de cet écart mais cela reste difficile à admettre et en particulier par les managers.

Hint: Si vous allez voir votre manager demain matin pour négocier une augmentation, ce n’est pas la peine de venir vous plaindre que lui montrer mon post n’a pas marché. 😉

Bref, l’idée est plutôt de savoir reconnaître les talents afin de profiter au mieux de leurs capacités et surtout de repérer les boulets en puissance…

Comment les reconnaitre ? « facile » grace à cette liste des 6 signes d’un bon développeur :

  • Un bon développeur sait prendre le contrôle : C’est le fameux « ingénieur à la tâche ». Vous donnez une tâche à quelqu’un avec les moyens, il doit s’approprier la tâche et la réaliser. C’est une attitude active et pas attentive.
  • Un bon développeur écrit du code avec moins de bug : De son expérience, il sait que le zéro défaut est impossible mais il applique des pratiques reconnues et saines dans le code.
  • Un bon développeur écrit du code maintenable : La règle d’or : 1€ de développement = 2€ de maintenance. Il le sait et réfléchit en permanence en codant : « Est-ce que quelq’un qui lit ce code/commentaire comprendrait ? »
  • Un bon développeur écrit moins de code : L’invention de la roue commence à dater… mais certains frameworks aussi ! Et pourtant tellement de développeurs partent bille en tête à implémenter une fonction qui existe déjà… 
  • Un bon développeur sait rapporter : Il est capable de savoir où il en est, et surtout il est capable de délivrer cette information à son chef de projet. De ce fait, il sait remonter les difficultés rencontrées afin de trouver les solutions adéquates au plus tôt.
  •  Un bon développeur s’adapte au niveau de ses collègues : Il est illusoire de croire qu’une équipe de développement sera composée uniquement de stars (sauf à travailler chez Google?). Le développeur doit donc s’adapter en ne montrant pas une attitude élitiste et négligeant les moins forts que lui. Au contraire, il doit être le catalyseur qui pousse l’équipe vers le haut. D’ailleurs lui aussi a été débutant un jour…

 

Inspiration :  http://haacked.com/archive/2007/06/25/understanding-productivity-differences-between-developers.aspx



Blog Driven Development

25 06 2007

Je ne resiste pas à l’envie de vous citer cet extrait.

Blog Driven Developpement (BDD) :

Consacré aux développeurs qui pensent constamment au sujet de leur prochain post. Presque chaque ligne de code intéressante qu’ils produisent finit en post sur leur blog.

J’ai des noms… 😀

Via VDU.



Plugin Windows Media Player pour Firefox

18 06 2007

C’est sorti il y a quelques temps déjà (fin mars 2007) mais je n’en n’avais jamais entendu parler. Pourtant c’est un des premiers problèmes que j’ai rencontré sur Vista : L’impossibilité de pouvoir afficher des vidéos dans le navigateur Firefox. C’est bien utile quand même, par exemple pour accéder au nouveau site des webcasts Microsoft (http://www.microsoft.com/france/vision/).

Pour l’installation c’est par ici qu’il faut voir : http://port25.technet.com/pages/windows-media-player-firefox-plugin-download.aspx

Microsoft qui développe une extension pour un outil open-source, ça fait toujours plaisir 🙂



Safari on Windows

11 06 2007

Incroyable mais vrai :

safari_1

Safari est désormais disponible sous Windows XP / Vista.

Youpi, ca va faire encore plus de tests de compatibilité de navigateurs… 🙁

Lien pour télécharger : Safari Windows.



La dette technique

21 05 2007

Le principe de la dette technique est fondamental en ingénierie logicielle.

Lorsque vous ajoutez une fonctionnalité, vous avez toujours un choix :

  • Faire le plus rapide, crade mais qui marche
  • Prendre le temps de réaliser proprement avec une architecture et un design stable

La métaphore de la dette technique nous explique qu’une solution à court terme crée une dette technique dans notre programme. Et comme pour une dette monétaire, plus la dette grandit et plus les intérêts deviennent important.

Vous avez sûrement déjà connu des programmes ayant subi évolutions après évolutions et se retrouvant dans un état où la moindre modification risque de tout saboter. A ce niveau, la dette technique est trop grande et le logiciel est dans une « banqueroute » informatique… Seule solution : tout reprendre à zéro.

Pourtant la mise en place d’une pratique saine d’architecture et de suivi technique peut empêcher ces situations malheureuses. Il suffit de tenir compte du facteur Dette !

Par exemple, l’expert technique ou l’architecte du projet doit être capable de choisir des solutions aux évolutions en pensant à la possible future dette qu’il est en train de créer. Surtout, il faudra de temps en temps décider de réduire cette dette en refactorisant le code ou en passant du temps à nettoyer certaines parties archaïques.

C’est à ce prix que l’on pourra assurer des programmes qui vivent longtemps, longtemps…

Référence : La « bible » Martin Fowlers – http://www.martinfowler.com/bliki/TechnicalDebt.html



Vista et Office 2007, bilan des 5 mois

30 04 2007

Et oui, cela fait 5 mois que j’ai installé Windows Vista Edition Professionnelle et Office 2007.

Je me sers quotidiennement de ces outils. Les commentaires suivants sont donc l’expression de mon ressenti journalier…

Avant-propos : Tester les nouveaux produits fait partie intégrante de mon métier et de ma veille technologique, j’ai donc parfaitement conscience d’essuyer les plâtres quelquefois… Cette note a été écrite à destination des personnes qui ne veulent justement pas prendre de risques.

Windows Vista

J’avais décidé de migrer mon poste sous Vista car je voyais à l’époque trop de personnes s’extasier des nouveautés. J’avais moi aussi envie de participer à cette aventure ! J’avais évidemment pris mes précautions en réalisant un backup complet de la machine au cas où (Heureusement ce backup n’est jamais ressorti de son tiroir).

La première approche n’a pas été évidente avec une installation par mise à jour de l’OS qui a pris plus de 3H !

D’ailleurs, je pense avec le recul que 3/4 de mes problèmes de plantage sous Vista sont dûs au choix d’une mise à jour et non d’une installation « from scratch« .

Au jour le jour, l’interface de Vista est très agréable et on s’habitue vite aux petites améliorations ergonomiques et outils ajoutés sur l’interface.

Par exemple quand je me retrouve sous XP, je cherche instinctivement la fonction de tri rapide en haut à droite de l’explorateur. Cela montre que toutes ces améliorations qui peuvent passer pour frivoles sont un plus pour l’utilisation.

Le passage à une nouvelle version d’un système d’exploitation a également des implications sur les logiciels installés : un outil qui fonctionnait sous XP se doit (à un patch près) de fonctionner sous Vista. Sur ce sujet là, vous connaissez mon ressenti et il est loin d’être idyllique.

En effet, même si depuis la publication de mon billet, tous les patchs « finaux » pour Visual Studio sont sortis, certains développeurs se plaignent encore d’incompatibilité.

Pour moi, le dernier exemple en date est l’impossibilité d’installer correctement Sql Server 2005 Reporting Services sur mon poste. Après avoir cherché pendant plus de 3 heures, j’ai préféré abandonner et revenir sur un poste XP pour faire fonctionner le service (impresionnant non !)

Parlons maintenant d’Office 2007

Sur ce produit, je n’aurais qu’un commentaire : « excellent« . Quand on passe la journée sur un document Word / Excel ou Powerpoint, on découvre toutes les petites améliorations apportés sur l’interface qui en font un produit plus facile à utiliser et plus rapide en terme de productivité.

On sent qu’un gros effort ergonomique a été effectué sur le produit et c’est une satisfaction quotidienne à l’utilisation.

Je vous ai réalisé une petite vidéo flash pour vous montrer un « gadget » que j’aime bien : La réalisation interactive de diagrammes (graphique SmartArt dans le texte).

Conclusion : Pour une utilisation dans l’entreprise, mon conseil est de rester sous XP SP2 en attendant que les tous les drivers intéressants soient adaptés, que les logiciels soient mises à jour et que le matériel ne fonctionnant plus disparaisse…

Preuve en est, Dell qui propose à nouveau d’installer XP sur ses machines.

Pour Office 2007, foncez quand vous pouvez ! 🙂
(A ce propos, je serais friand d’une comparaison OpenOffice / Office 2007 pour voir ce qu’il en est.)



Thunderbird 2 est sorti, youpi

19 04 2007

La version finale vient d’être releasée (Lien Clubic).

Depuis la re-installation de mon poste, j’ai longuement hésité entre l’utilisation de Outlook 2007 et Thunderbird. Très franchement, parmi les outils de la gamme Microsoft, Outlook est un des plus réussis car il combine une interface agréable avec des fonctions puissantes.

De plus il bénéficie de la puissance « MS » car il fait partie de Office, 2ème produit le plus vendu chez Microsoft (Après Windows évidemment).

Donc malgré ce petit aparté dithyrambique, j’ai choisi de basculer toute ma messagerie, alors pourquoi ?

  • Passer sous un outil open source est un geste agréable
  • Thunderbird 2 a atteint une qualité et une maturité qui en font un excellent produit
  • Comme pour Firefox, les plugins ! Ils feront d’ailleurs l’objet d’un article à part entière
  • C’est l’outil conseillé par mon service informatique 😉

Cela fait bientôt un mois que j’utilise Thunderbird 2 (Qui était en Beta 2) et clairement le logiciel répond à toutes mes attentes. Le seul point à voir sur le long terme est sa capacité de recherche dans la boîte email. C’est aussi une faiblesse d’Outlook, donc je serais indulgent…