La barrière de l’identification

26 06 2007

Dans le monde web, un principe de base d’avoir le moins de friction possible. Le cas d’école est un processus de vente sur un site de e-commerce où l’on voit s’afficher en haut de la page « Etape 1/12« . Le taux de transformation (achat validé) se résume à ceux qui auront le courage d’aller au bout des douze étapes supposés. Autant dire beaucoup d’abandons !

Une autre friction importante est celle de la création d’un compte. C’est pourtant l’étape cruciale qui nous fait passer de simple anonyme à client. C’est un lien que le client crée de lui même en acceptant de s’incrire sur le site parce qu’il est convaincu du bien fondé de son choix. C’est un acte fort et engageant.

Et pourtant, les exemples ne manquent pas de voir s’afficher un formulaire de 3 pages avec une quinzaine de zones à remplir jusqu’à l’âge de mon chat…  C’est un peu comme si on entrait dans un magasin pour acheter des chaussettes et qu’un vendeur nous saute dessus pour prendre des mesures des pieds à la tête…

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Certaines sites font des efforts, voir ici Twitter qui demande le minimum vital pour s’incrire :

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C’est aujourd’hui la tendance la plus commune et la plus pertinante dans cette logique d’abaissement de la barrière d’entrée.

Mais on peut mieux faire.

Lorsqu’un visiteur vient pour la première fois sur un site, on l’authentifie grâce à un cookie session. Ce cookie permet de reconnaitre le visiteur pendant la durée de sa navigation sur le site. Mieux, le cookie peut être rendu persistant et dans ce cas, il reste dans le cache du navigateur autant que le site le souhaite.

L’idée est donc d’utiliser ce lien (le cookie) qui unit visiteur et site pour faire du visiteur un privilégié. 

Un exemple qui implémente parfaitement ce concept est Netvibes.

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En effet, la première fois que l’on se connecte sur ce site, on se retrouve devant une page portail pleine. On peut alors s’amuser avec le site et déplacer, bouger et remplacer les blocs…

Si je ferme mon navigateur et que je reviens 1 mois plus tard sur netvibes (je confirme le mois, je viens de tester), grâce au cookie persistant, Netvibes a retrouvé mon identité et m’affiche le portail tel que je l’avais laissé la dernière fois ! 

Ce sentiment de « privilégié » incite fortement l’utilisateur à s’incrire car il a déjà investi du temps à « jouer » avec le site, donc pour ne pas tout perdre, le mieux est de s’incrire…



Blog Driven Development

25 06 2007

Je ne resiste pas à l’envie de vous citer cet extrait.

Blog Driven Developpement (BDD) :

Consacré aux développeurs qui pensent constamment au sujet de leur prochain post. Presque chaque ligne de code intéressante qu’ils produisent finit en post sur leur blog.

J’ai des noms… 😀

Via VDU.



Plugin Windows Media Player pour Firefox

18 06 2007

C’est sorti il y a quelques temps déjà (fin mars 2007) mais je n’en n’avais jamais entendu parler. Pourtant c’est un des premiers problèmes que j’ai rencontré sur Vista : L’impossibilité de pouvoir afficher des vidéos dans le navigateur Firefox. C’est bien utile quand même, par exemple pour accéder au nouveau site des webcasts Microsoft (http://www.microsoft.com/france/vision/).

Pour l’installation c’est par ici qu’il faut voir : http://port25.technet.com/pages/windows-media-player-firefox-plugin-download.aspx

Microsoft qui développe une extension pour un outil open-source, ça fait toujours plaisir 🙂



Safari on Windows

11 06 2007

Incroyable mais vrai :

safari_1

Safari est désormais disponible sous Windows XP / Vista.

Youpi, ca va faire encore plus de tests de compatibilité de navigateurs… 🙁

Lien pour télécharger : Safari Windows.



Vendre l’accessibilité

11 06 2007

Comme on dit, « L’accessiblité est l’affaire de tous ».

Pourtant, c’est une pratique que l’on retrouve rarement mise en place dans les projets web. Le site Pompage.net propose une explication :
10 raisons expliquant pourquoi les clients n’ont que faire de l’accessibilité que je trouve très pertinente…

Le tableau dressé n’est pas encourageant mais ils proposent quelques voies de sortie intéressantes. Pour ma part, je retiendrais surtout le fait de vendre l’accessibilité comme une exigence fonctionnelle et non plus comme un problème technique.



Silverlight, le retour de l’applet

5 06 2007

 Ce post traine depuis trop longtemps dans mes brouillons, alors je publie avant qu’il ne soit complètement périmé…

Silverlight a été récemment annoncé par Microsoft au MIX07.

C’est une annonce intéressante car le produit est annoncé comme un Flash-Killer. Il faut oser aller sur ce marché où l’on considère aujourd’hui que le lecteur Flash d’Adobe est installé sur 95% des postes, ce qui représente une part de marché assez conséquente.

Silverlight est donc le nom officiel d’un produit en gestation depuis quelques temps. Son nom de code était « WPF-E ». Il empruntait son nom à la technologie WPF qui permet de réaliser des interfaces graphiques vectorielles puissantes en .NET 3.0. Un truc sympa et classique en WPF est qu’une vidéo est considérée comme une texture. On peut donc associer notre vidéo à un bouton ou la coller sur un cube en 3D assez simplement. Le WPF utilise également une sémantique de balises pour décrire l’interface. Il s’agit simplement d’un fichier XML et le langage du XAML.

Microsoft a donc repris les bonnes idées de son WPF (le XAML, la simplicité d’utilisation,…) et en a réalisé une version « Everywhere ». La version WPF faisant partie du framework .NET 3.0, elle est limitée à l’environnement Window…

Silverlight est donc une runtime qui s’installe sur le poste client qui est aujourd’hui disponible pour Windows et pour Mac (une version Linux sera proposé, implémentée en Mono).

Ce qui est amusant avec cette annonce est de voir à quelle point le mouvement est cyclique dans les inventions informatiques. En effet, depuis un bon moment maintenant on voulait alléger le client au maximum et utiliser le navigateur comme interface universelle. Les applets Java sont déclarés mortes et le succès des technologies AJAX ne sont pas là pour démentir.

Aujourd’hui, il parait aberrant de proposer à un client une solution où il faudrait installer une runtime sur le poste de l’utilisateur et pourtant c’est exactement ce que Microsoft nous propose.

Alors quelle est la pérennité d’une telle offre ?

A l’heure actuellle, Silverlight n’est pas prêt de remplacer toute le savoir que l’on commence à maîtriser sur les technos AJAX. Là où Silverlight peut séduire c’est par sa simplicité : pour une partie d’un projet ASP.NET où le besoin ergonomique est fort, on implémente une partie sous la forme d’un projet .NET Silverlight. Résultat, on ne change pas de technologie et on se retrouve avec une interface jolie. Si beaucoup de projets ouvrent cette voie, le cercle vertueux de l’adoption pourra démarrer. Car avec 10 ans de différences, j’espère que Microsoft aura prévu de contrer les arguments qui ont fait l' »échec » des applets Java.



HS : la piste aux étoiles

27 05 2007

Pour changer des RIA (Rich Internet Applications), voici une utilisation plus ludique de Flash !

http://ece4co.vis.ne.jp/sw/2007/05/post_16.html

Voici un lien mirroir qui fonctionne : http://media.fizzlebot.com/hoshisaga.php

Le but : trouver l’étoile sur chaque tableau avec la souris uniquement.

Prévoyez un peu de temps devant vous, car une fois entamé, on veut terminer les 36 tableaux 🙂



La dette technique

21 05 2007

Le principe de la dette technique est fondamental en ingénierie logicielle.

Lorsque vous ajoutez une fonctionnalité, vous avez toujours un choix :

  • Faire le plus rapide, crade mais qui marche
  • Prendre le temps de réaliser proprement avec une architecture et un design stable

La métaphore de la dette technique nous explique qu’une solution à court terme crée une dette technique dans notre programme. Et comme pour une dette monétaire, plus la dette grandit et plus les intérêts deviennent important.

Vous avez sûrement déjà connu des programmes ayant subi évolutions après évolutions et se retrouvant dans un état où la moindre modification risque de tout saboter. A ce niveau, la dette technique est trop grande et le logiciel est dans une « banqueroute » informatique… Seule solution : tout reprendre à zéro.

Pourtant la mise en place d’une pratique saine d’architecture et de suivi technique peut empêcher ces situations malheureuses. Il suffit de tenir compte du facteur Dette !

Par exemple, l’expert technique ou l’architecte du projet doit être capable de choisir des solutions aux évolutions en pensant à la possible future dette qu’il est en train de créer. Surtout, il faudra de temps en temps décider de réduire cette dette en refactorisant le code ou en passant du temps à nettoyer certaines parties archaïques.

C’est à ce prix que l’on pourra assurer des programmes qui vivent longtemps, longtemps…

Référence : La « bible » Martin Fowlers – http://www.martinfowler.com/bliki/TechnicalDebt.html



Vista et Office 2007, bilan des 5 mois

30 04 2007

Et oui, cela fait 5 mois que j’ai installé Windows Vista Edition Professionnelle et Office 2007.

Je me sers quotidiennement de ces outils. Les commentaires suivants sont donc l’expression de mon ressenti journalier…

Avant-propos : Tester les nouveaux produits fait partie intégrante de mon métier et de ma veille technologique, j’ai donc parfaitement conscience d’essuyer les plâtres quelquefois… Cette note a été écrite à destination des personnes qui ne veulent justement pas prendre de risques.

Windows Vista

J’avais décidé de migrer mon poste sous Vista car je voyais à l’époque trop de personnes s’extasier des nouveautés. J’avais moi aussi envie de participer à cette aventure ! J’avais évidemment pris mes précautions en réalisant un backup complet de la machine au cas où (Heureusement ce backup n’est jamais ressorti de son tiroir).

La première approche n’a pas été évidente avec une installation par mise à jour de l’OS qui a pris plus de 3H !

D’ailleurs, je pense avec le recul que 3/4 de mes problèmes de plantage sous Vista sont dûs au choix d’une mise à jour et non d’une installation « from scratch« .

Au jour le jour, l’interface de Vista est très agréable et on s’habitue vite aux petites améliorations ergonomiques et outils ajoutés sur l’interface.

Par exemple quand je me retrouve sous XP, je cherche instinctivement la fonction de tri rapide en haut à droite de l’explorateur. Cela montre que toutes ces améliorations qui peuvent passer pour frivoles sont un plus pour l’utilisation.

Le passage à une nouvelle version d’un système d’exploitation a également des implications sur les logiciels installés : un outil qui fonctionnait sous XP se doit (à un patch près) de fonctionner sous Vista. Sur ce sujet là, vous connaissez mon ressenti et il est loin d’être idyllique.

En effet, même si depuis la publication de mon billet, tous les patchs « finaux » pour Visual Studio sont sortis, certains développeurs se plaignent encore d’incompatibilité.

Pour moi, le dernier exemple en date est l’impossibilité d’installer correctement Sql Server 2005 Reporting Services sur mon poste. Après avoir cherché pendant plus de 3 heures, j’ai préféré abandonner et revenir sur un poste XP pour faire fonctionner le service (impresionnant non !)

Parlons maintenant d’Office 2007

Sur ce produit, je n’aurais qu’un commentaire : « excellent« . Quand on passe la journée sur un document Word / Excel ou Powerpoint, on découvre toutes les petites améliorations apportés sur l’interface qui en font un produit plus facile à utiliser et plus rapide en terme de productivité.

On sent qu’un gros effort ergonomique a été effectué sur le produit et c’est une satisfaction quotidienne à l’utilisation.

Je vous ai réalisé une petite vidéo flash pour vous montrer un « gadget » que j’aime bien : La réalisation interactive de diagrammes (graphique SmartArt dans le texte).

Conclusion : Pour une utilisation dans l’entreprise, mon conseil est de rester sous XP SP2 en attendant que les tous les drivers intéressants soient adaptés, que les logiciels soient mises à jour et que le matériel ne fonctionnant plus disparaisse…

Preuve en est, Dell qui propose à nouveau d’installer XP sur ses machines.

Pour Office 2007, foncez quand vous pouvez ! 🙂
(A ce propos, je serais friand d’une comparaison OpenOffice / Office 2007 pour voir ce qu’il en est.)



Thunderbird 2 est sorti, youpi

19 04 2007

La version finale vient d’être releasée (Lien Clubic).

Depuis la re-installation de mon poste, j’ai longuement hésité entre l’utilisation de Outlook 2007 et Thunderbird. Très franchement, parmi les outils de la gamme Microsoft, Outlook est un des plus réussis car il combine une interface agréable avec des fonctions puissantes.

De plus il bénéficie de la puissance « MS » car il fait partie de Office, 2ème produit le plus vendu chez Microsoft (Après Windows évidemment).

Donc malgré ce petit aparté dithyrambique, j’ai choisi de basculer toute ma messagerie, alors pourquoi ?

  • Passer sous un outil open source est un geste agréable
  • Thunderbird 2 a atteint une qualité et une maturité qui en font un excellent produit
  • Comme pour Firefox, les plugins ! Ils feront d’ailleurs l’objet d’un article à part entière
  • C’est l’outil conseillé par mon service informatique 😉

Cela fait bientôt un mois que j’utilise Thunderbird 2 (Qui était en Beta 2) et clairement le logiciel répond à toutes mes attentes. Le seul point à voir sur le long terme est sa capacité de recherche dans la boîte email. C’est aussi une faiblesse d’Outlook, donc je serais indulgent…